Émission: Pour changer
Radio: Canal M - Radio Vues et Voix
9 novembre 2011
Verbatim de l'entrevue
Entrevue entre Marianne Paquette et Jocelyn Morettini, M.Ps.
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Pour lire le verbatim...
bon la carte d'affaires en fait c'est une feuille d'affaires et non une carte d'affaires j'ai seulement à tignes et psychologues neuropsychologue pratique privée en psychologie de la santé et une europe psychologie de côté des adultes il est affilié à l'institut de réadaptation gingras lundi de montréal au programme amputations et blessures orthopédiques grave président du conseil d'administration du groupe de développement en psychologie médicale et de la santé je tenais à dire tout ça parce que comme il est question de douleurs chroniques je voulais qu'on sache ce n'est que ben vous sachiez vous saviez de quoi il était question et avant d'aller dans ce qui fera l'objet principal de notre moment d'aujourd'hui à savoir mythe et réalité tout en vous saluant peut-être expliquer ce qu'est une douleur chronique et ce qui est une douleur qui large peau mais qui ne fait peut-être pas partie des douleurs chroniques un très bon point alors bonjour à vous merci de m'accueillir encore une souris être là vous serez là aujourd'hui demain et vendredi alors c'est très gentil à vous oui alors la douleur chronique c'est quelque chose qui est quand même très répandue c'est quand même 25 % de la population québécoise qui en souffrent alors c'est pas une petite proportion de 5% oui par contre c'est pas tout le monde qui a besoin d'aller être d'être traité dans une clinique spécialisée pour cela c'est seulement à peu près 1 5 % de la population qui va s'y rendre donc ce qui fait la différence entre une douleur qui persiste une douleur chronique faiblesse jurés avant parler de six mois de durée de la douleur après guérison normal des dessus maintenant on parle peut-être plus de trous en route aussi ça fait trois mois qu'on a une douleur persistante on n'a personne douleurs chroniques donc le concept de chronicité ci uniquement un concept de teint et qui pose qui va s'installer la douleur chronique va s'installer même s'il n'ya plus de blessures même si on ne peut pas trouver de cause identifiable à la douleur la douleur reste malgré que notre corps est enfin des toits des fruits du plan santé mais on n'a pas nécessairement besoin d'une blessure bon on a bien fait l'arrivée ça parce que je me rends compte que j'avais pas une bonne définition de la chose pensant qu'ils avaient qu est-ce qu il était question de sévérité de la douleur dans le concept non la syrie n'a rien à voir évidemment faux culs qui va changer au niveau de sévérité c'est la quantité des répits qu'on va devoir y accorder ou la crainte et d'adaptation qu'on veut voir faire mais en tant que telle est à ce prix c'est quelque chose qui est très très très change c'est quelque chose qui va changer dans une journée dans une semaine dans un mois vous m'avez soumis quelques mythes et réalités je ne sais pas lequel est lequel je présume que dans vos pratiques que vous entendez ce genre de choses vous en avez lu également la première étant c'est bien d'endurer la douleur c'est vrai que particulièrement les parents moi je me souviens d'avoir entendu ce quand j'étais jeune ma mère qui me disait ça absolument partout jours et c'est une des choses les plus répandues et en fait c'est tout à fait le contraire il ne faut pas endurer la douleur ça ne veut pas dire qu'on ne doit pas travailler dans la douleur par exemple qu'ont fait certains exercices comme la physiothérapie ou l'ergothérapie mais la douleur plus on la vit en algérie plus c'est l'oeuvre s'inscrire dans nos neurones dans notre mémoire dans notre cerveau et donc si on l'en dur et qu'on continue à endurer on ne deviendra pas plus résistants la douleur on veut devenir plus fragiles à la douleur donc elle va venir plus souvent plus vite plus fort pendant plus longtemps alors pour vraiment faire contre contre ces tests dits préconçues qu'on a dans la société prochaine items j'ai plutôt tendance à penser que c'est une réalité plus on a de la douleur plus notre corps est gravement blessé c'est là aussi on entend beaucoup et est en fait pas du tout est un bel exemple de ce fait on a tous entendu parler de gens qui arrivent à l'hôpital avec j'ai pas moins un morceau de bois en parler dans le ventre ils ont pas mal et il arrive à l'urgence puis l'idée où ça va pas bien pourtant ils viennent disons une grosse blessure est énervé on sait tous déjà coupé le doigt avec un seuil de pétrole s'est fait mal ça fait très mal et bourdin sait presque rien la relation entre la blessure et la douleur est presque inexistante il ya beaucoup d'autres facteurs qui vont venir jouer dans la vie dit-il la douleur et dans ces facteurs là il ya des facteurs psychologiques alors évidemment tout dépend des situations on va peut être avoir plus d'être un élément si on a très peur donc on va moins ressentir la douleur pourtant d'une grosse blessure de notre côté quand on préfère nos impôts qui endigue racing le genou et qui n'entendent pas faire nos impôts alors voir fait la douleur une bonne raison pour proposer très intéressant ce particulièrement sport on se rend compte que l'adrénaline désir de vaincre la halle l'importance qu'on se donne dans l'issue du match fait en sorte que malgré le mal mais le lendemain matin par exemple là on est chez nous et ailleurs et pourtant la blessure eu lieu la veille vous avez tout à fait raison c'est l'exemple parfait il est possible d'enlever 95% de la douleur chronique ça fait ce que tout patient douleurs chroniques faudrait avoir malheureusement c'est quelque chose qui arrive que très rarement et ça c'est quelque chose de très dur c'est ce qui fait que la douleur chronique est un concept très complexe et très dur à vivre c'est que 95 % d'un de diminution c'est très très très rare en fêtard douleur chronique en une diminution de 30% de la douleur on appelle ça un succès thérapeutique donc il faut avoir vraiment des attentes beaucoup plus petit donc on n'a pas toujours des succès thérapeutique en 1 30 40 50% généralement on est très contents d'avoir réussi une telle réussite mais qu'est ce qu'on fait avec le 40 % avec 6 nour et oui eh bien c'est là que les impacts de la douleur chronique sont dessine c'est que quand on est en douleurs chroniques souvent on vit avec toutes les vies donc il faut adapter notre mode de vie il faut il ya beaucoup de changements un thème qu'on pourra reprendre un peu plus en détails demain justement j'invite les experts nous écoute j'ai là mais le 40 pour fins et il reste des heures qui fait que la douleur chronique c'est une problématique dur et qu'on n'a pas souvent entendu parler la prochaine est sûrement un mythe mais j'avoue l'utiliser malgré tout pour mais modo le meilleur moyen pour soulager la douleur c'est la médication ou techniques médicales jaison moi je fais coctail quiero robes accessit c'est bon mais on voit que dans votre meilleur moyen y a pas juste mais ce gamin ya eu pire c'est que souvent on retombe sur le concept de le meilleur on cherche la solution miracle vous justement ce temps votre exemple c'est une douleur aiguë on parle d'un passé avec une douleur chronique mais je voudrais que ce soit un an et demi bon alors vous êtes déjà nique mais et c'est d'une manière ou d'une autre vous utilisez plus qu'un outil la clé du succès en gestion douleur chronique c'est d'avoir plusieurs autres si plusieurs moyens qu'on utilise pour des raisons différentes pour infecter des systèmes différents de notre corps qui viennent influencer les douleurs des fois c'est les systèmes périphériques les ce thème central des procédés émotions des fois c'est et comportements les habitudes de vie donc tout des fois c'est l'alimentation il faut jouer sur plusieurs plans en même temps et c'est quand on joue surtout s'est plaint qu'on a un bon succès si on s'appuie uniquement sur la médication qu'on cherche le meilleur moyen on le trouve rarement je serai martini qui est psychologue neuropsychologue on regarde mythe et réalité autour de la douleur chronique que gère de vous entendre sur la prochaine la douleur c'est dans notre tête c'est vrai que j'en thompson mais vous avez raison - votre cerveau ou est ce que vous le trouvez normal voilà alors toute la douleur se trouve uniquement un seul endroit dans le cerveau on refait la douleur dans notre quart mais la douleur n'est interpréter n'est pas interprété par lequel est interprété par notre cerveau alors en effet c'est vrai dire que la douleur sur la tête par contre c'est faux de dire que l imaginaire ce qu'on veut souvent sous entendre quand on entend cette phrase là et donc il ya une réelle douleur le symptôme est la racine et peuvent probablement ailleurs dans le corps à quoi sert de savoir que la douleur c'est dans nos têtes est ce que ça peut nous aider à vaincre cette douleur le kit ailleurs que dans ma tête tout tellement rsi oui parce que justement beaucoup d'outils son balai sur des phénomènes cérébraux ray par exemple quand on écoute notre site préféré on y sera tellement attention dit ben oui j'étais occupait d'autres choses j'ai moins pendant l'assemblage les moins ressentie en fait ce qui est arrivé c'est que votre cerveau comment seraient bloqués ici on est revenu au score et a réinterprété c'est ce niveau là parce que votre système attentionnel était ailleurs alors à ce moment-là votre cerveau à contrôler tous là de l'autre côté si vous décidez désir à gemalto j'étais vraiment mal dans d'autres ils ont commencé à s'inquiéter de la chose et un focus sur cette perte du cac évidemment on va voir encore plus mal donc nos pensées notre mode de fonctionnement cérébral vos réflexes et les douleurs et si on comprend bien ça nous ouvre une volée vers énormément d'outils pour contrôler la douleur c'est aux médecins et à l'équipe médicale de guérir la douleur j'ai tendance à penser que non laissez moi le premier responsable de ce qui m'arrive en effet sauf une chose importante à dire ou pire c'est qu'on n'est pas une victime on a moyen de reprendre contrôle là dessus et ce moyen là il nous appartient des fois il faut savoir on a mal au dos faut savoir plier vcli genou faut apprendre à faire autrement faut pas manger différemment il faut peut-être gérer ses émotions et tout ce travail là c'est ce travail que le patient lui-même doit fin sur lui même mais en même temps ça lui redonne le pouvoir n'est plus en train d'apprendre que médecin le sauve ou qu'un thérapeute jeu sauf alors à ce moment-là on redonne de la fierté du bonheur mais une direction a fait patienter quelque chose d'important en termes de dégoût des films de soin de santé un compte rond et en continuité bon autres ce que je présume est un mythe quand les médicaments ne fonctionne pas il n'y a plus rien à faire encore une fois ça m'appartient que ce soit des exercices où que ce soit de bon la posture ou comme vous le mentionnez l'alimentation exactement dans la même lignée il faut savoir utiliser autre chose la médecine la science et la technologie sont tellement avancées qu'on devrait être capable de réparer et comme dit souvent dans métro particulièrement à l'égard de ma cécité c'est la pensée magique exactement mais c'est pas juste une pensée magique on entend ce dans les maisons de tous les jours on est allé sur mer on vient de découvrir remarquer qu'à peu près à tous les six mois on vient de découvrir une pure contre le cancer mais semble que le cancer soit encore là alors on des fois on bonifie les avancées de la science et des fois on croit que la science est capable de tout faire elle en fait beaucoup plus qu'avant malheureusement pas au point de réparer une douleur chronique ou illicite et sans intervention thérapeutique j'ai la capacité en ce moment de diminuer ma douleur on parlait tout à l'heure de regarder une bonne émission de se concentrer sur notre parti de sport pendant que on est en train de gagner quand on se concentre sur d'autres choses en amont humain on n'a pas encore pris mes deux gamins et on a déjà commencé à gérer nos nana là on a la capacité à l'intérieur de nous on a complètement oublié occulter cette réalité de notre vie et on pense qu'on doit s'en remettre et médecine à une pilule ou un thérapeute ce sont des autres doses aussi mais à l'intérieur de nous en sommes nous mêmes des outils sauf paul goubie sûr de vous entendre sur la prochaine si on ne vit pas la douleur on ne peut pas la comprendre c'est quelque chose que beaucoup de patience on nous dit rien puis sauf à créer un fossé entre les patients puis leur entourage on leur dira mais tu peux pas me comprendre on y reposent sur les repousse on attend ça dans la douleur et motive on entend sur le tout ouais en fait souvent frais je présente mes patience et je leur montre un homme qui se fait attaquer par un taureau alors évidemment tout le monde grimaces regardez où ça fait mal pourtant je leur dis mais écoutez vous l'avez poursuit là comme dans le ventre et non mais on est capable de comprendre un don vous fait comprendre quand on voit quelqu'un qui souffre on comprend mais je sais j'ai tendance à penser que on peut s'imaginer que don que ce soit le niveau de stress que ce soit en plus du mal mais c'est vrai que peut-être qu'on ne comprend pas en ce sens qu'on ne vit pas la même chose bon moi je ne sais si tu peux imaginer qu'être en fauteuil roulant c'est contraignant mais je peux pas comprendre ce que cette contrainte la signifie en fait on peut on va mieux comprendre plus on connaît alors il ya aussi tout un téoz d'éducation que le patient en douleur chronique doit faire à son entourage pour qu'il comprenne et de là aussi on doit avoir des gens qui veulent apprendre pour mieux comprendre mais je ne les amènera pas à vivre la texture la réalité très personnelle du patient mais comprendre c'est un peu comme un cardiologue on n'a pas besoin d'avoir fait une crise cardiaque pour être un bon sûr j'ai sur le coeur un dernier a accepté mais déficit c'est s'avouer vaincus alors souvent on pense que d'accepter la douleur chronique le 40% dans vos par des mineurs c'est de baisser les bras mais en fait c'est pas de baisser les bras c'est dire c'est l'un et je m'adapte et là ça vaut mieux aller mais si on passe pas par la première étape qui est j'accepte je fais mon deuil d'une réelle tic et et une autre à 20 là je peux progressiste et aller de l'avant c'est une chose qui est 13 heures c'est le deuil ce dernier test sera plus comme avant mais une fois qu'on l'a fait là on progresse très intéressant soit parle demain merci beaucoup sur ce thème enracinés bonne journée à vous mary j